En revenant de la réunion avec Olivier Saïsset

Compte rendu pour les absents par notre reporter Seb3403 :

Saisset égal à lui-même avec un humour parfois décapant, mais tellement bon à entendre.
Entre récits d'antant, et projets futurs, on a pu suivre ses traces.

C'est ainsi qu'on a su que Loulou l'avait contacté en 1999, mais il était en balance pour le poste de sélectionneur national contre Laporte. Donc pas d'accord. Puis l'USAP a su le chercher.

Il a réfléchi 10 secondes quand Palmié l'a appelé, malgré les propositions presque honteuses de l'ASM (contrat en OR, avec salaire et durée à choisir par Olive lui-même !!!).
Dès son arrivée, c'était donc le bordel infame (sans le dire concrètement), et pour la construction d'une nouvelle équipe, il a contacté pas moins de 256 joueurs, avec de grands noms, mais bon, le soleil de Béziers ne fait pas tout, surtout en D2 et avec un salaire moindre.

Concernant la crise de début de saison, il a précisé qu'il pensait vraiment partir, mais le président n'a pas voulu, et il a pas voulu non plus racheter son contrat.
D'ici quelques jours, l'ASBH, de par sa demande, recevra une salle de Musculation toute équipée pour elle.

Son désir est ainsi de construire un club aux structures TOP14, avant de remonter sportivement.
Il se donne 2 ans, pour éviter de faire le Yo-yo et ainsi pour recoller le plus possible aux équipes de haut de tableau en TOP14.

Sinon, pas plus. bcp de récits de son expérience catalane. Il nous a aussi dit qu'on lui proposait un Loto en lui proposant la sélection nationale d'Italie, mais venant à Béziers... mais sa venue vient du fait que des soucis familiaux l'ont poussés à rester dans le coin.

Un homme sâge, sûr de lui, mais prudent. Sur l'objectif de cette saison, il veut finir dans les 5 premières places, et se moque de jouer une demi à la maison. Bien au contraire, le public ne poussant pas assez derrière son équipe, il serait presque satisfait de jouer à l'extérieur.

Il a dit qu'il avait recruté avec les moyens du bord. mais il a insisté sur le fait qu'entre ceux qu'il voulait, ceux qui voulaient venir, et les moyens qu'il avait, il a fallu choisir.

Concernant la 1ère ligne, RAS, il n'a rien dit, et personne n'a posé la question concrètement (c'était le moment, mais apparemment, tout le monde devait en être satisfait de cette première ligne).
Pour d'éventuelles rumeurs, il a dit que le Midol, il s'en servirait même pas pour allumer le barbec', car après , même les chiens ne voudraient pas de la viande !
Une rumeur circulait sur une blessure et une opération pour JM Aué...

Il a dit qu'il avait rarement connu un aussi bon groupe, niveau relationnel. Mais qu'il s'obstinait à n'être que professionnel, car trop d'affectif tue le professionnalisme.Il a dit aussi que le joueur, pas comme au foot, n'appartenant pas au club, il était dur de le sanctionner. Alors il a mis en place un règlement intèrieur, avec sanctions financières, en cas de retards et d'absences (et pas des amendes de 5€ dixit l'Avi !).

Pour les satisfactions individuelles (et même déceptions), il a dit que c'était le chou gras des journalistes, que pour lui, le rugby était à 15 et donc, qu'aucune individualité ne devait sortir du lot au détriment du groupe.

Il a aussi conclu en disant que le rôle d'un entraineur, c'est de prendre des coups de bâtons quand ça n'allait pas, et de se taire quand tout allait bien. Parce que le 1er qui se prend pour un Cow-boy se ferait tordre au moindre faux-pas.

Il a aussi rappelé aux nostalgiques qu'il était parti de Béziers il y a 20 ans, et qu'il est perdu dans ce nouveau club. le terrain d'entrainement de la Méditerranée ressemble à la pelouse du Parc de l'époque... c'est dire !
De plus, qu'il ne faut pas que Béziers devienne comme Lourdes, en précisant que pour lui, la mort du FCL a été causée par les anciens eux-mêmes, qui sans cesse rappelaient aux nouveaux dirigeants: "nous de notre temps...". On voit où ils en sont...

Sur sa vision du rugby actuel, il y a 2 divisions en TOP14 (le TOP4 et les autres) et la PROD2, et que plus on resterait en PROD2, plus le fossé se creusera non seulement entre les deux étages, mais aussi entre les riches et les pauvres de l'élite.
Donc même s'il aspire à remonter maximum dans deux ans, il estime que plus vite on montera, mieux on pourra tenter de raccrocher le wagon de la division des riches. Il ne veut pas faire le yoyo, ni monter pour jouer le maintien chaque saison...

Retour aux studios... Merci Séb pour ce résumé!

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